1. |
À tes souhaits
05:24
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J’ai des élans vers tes lendemains,
Un défi aux signes du destin,
Si tout est écrit, allons-y
Je veux voir plus loin si j’y suis.
J’ai des envies d’anticipation,
Un besoin d’avoir des prévisions,
Serai-je encore d’actualité,
Ou juste une image dépassée ?
Tu dis que tu es toujours là ;
Je vois…
Je vois comme tu l’entends
Et tue tout ce temps…
Je fais
A tes souhaits
Et je me tais.
Que dire d’autre, je suis sans voix,
Les mots me manquent aussi parfois.
A tes souhaits
Et je me tais.
Que faire d’autre, je suis sans toi,
J’essaierai de n’pas prendre froid.
A tes souhaits, à tes amours.
J’ai des élans envers nos moments,
Ces passages dérobés hors du temps
Et j’ai l’insolence insolite
De désirer quelques redites.
J’ai des envies de science-fiction,
Un besoin fou d’imagination,
Rêver de ce que nous serions
Si tu levais ton objection.
Tu dis que tu as fait ton choix ;
Je vois…
Ton choix dans la gorge me prend
Et tue tout ce temps…
A tes souhaits
Et je me tais.
Que dire d’autre, je suis sans voix,
Les mots me manquent aussi parfois.
A tes souhaits
Et je me tais.
Que faire d’autre, je suis sans toi,
J’essaierai de n’pas prendre froid.
A tes souhaits, à tes amours.
Drôles d’élans, c’est vrai,
Drôles d’envies, je sais,
Drôle d’histoire à vrai dire
Et personne pour en rire ;
On ne saurait même pas se retenir…
A tes souhaits,
Oui, je le sais,
Tu n’aimes pas quand je suis sans voix,
Mais ces mots ne me reviennent pas.
A tes souhaits
Et tu le sais,
Je n’aime pas quand je suis sans voix
Quand le choix ne me revient pas.
A tes souhaits, mon amour.
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2. |
Plus haut
04:06
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Vous ne pouvez pas vous tromper,
Une seule route peut vous y mener,
Un passage comme un affront
A l’intraitable des monts.
Ses vallées viennent vous annoncer
Et vous ne pouvez plus reculer
Car dès qu’il vous apparaît
Vous vous sentez attirés
Plus haut,
Plus haut, plus haut, plus haut,
Plus haut,
Sans fin…
Plus haut,
Sans fin, sans fin,
Car qui va le plus haut
Voit aussi le plus loin.
Plutôt que d’en rester au pied,
Vous décidez de le défier,
Et de l’aval à l’amont,
Vous allégez la pression,
Oubliant d’être fatigués
Parce que toujours récompensés.
Les pieds lourds sur les sentiers
Et les yeux sur les sommets…
Plus haut,
Plus haut, plus haut, plus haut,
Plus haut,
Sans fin…
Plus haut,
Sans fin, sans fin…
Car qui va le plus haut
Voit aussi le plus loin.
Car on ne fait jamais que du sport
Être fort dans l’effort,
Quelqu’en soit le décor,
C’est un état d’esprit
De vouloir mener sa vie…
Plus haut…
Plus haut, plus haut, plus haut,
Plus haut,
Sans fin…
Plus haut,
Sans fin, sans fin,
Car qui va le plus haut
Voit aussi le plus loin.
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3. |
Pour toi
05:24
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De t’avoir face à moi, les yeux dans les yeux,
J’en ai rêvé souvent
Et même depuis ce temps passé tous les deux,
J’en rêve toujours autant
Car il y a dans ces prunelles
Comme une étincelle,
Un reflet
De combien tu me fais briller.
Je pourrais ne rien dire, ne rien assombrir,
Rester le prince charmant,
Mais voilà : ne pas tout dire, c’est déjà mentir ;
Plus j’attends, plus je mens…
Car je vais te décevoir
Mais tu dois savoir :
Je n’suis pas
Celui que tu crois…
Pour toi,
Je me suis montré
Bien plus faux que vrai,
Bien meilleur que moi…
Pour moi,
Il fallait te plaire
Et mon ordinaire
N’y suffisait pas…
Pour toi, je suis facile, patient et docile,
Je n’l’ai jamais été…
A fallu que je maquille un meilleur profil,
Don Juan aux dons joués…
Mais je ne maîtrisais rien,
C’était opportun ;
A peine arrivais-tu
Que je n’me reconnaissais plus…
Pour toi,
Je me suis montré
Bien plus faux que vrai,
Bien meilleur que moi…
Pour moi,
Il fallait te plaire
Et mon ordinaire
N’y suffisait pas…
Depuis pourtant,
Avec toi et le temps,
J’ai vu l’homme que j’étais
Devenir tel qu’il s’était montré,
Comme ça, sans même y penser…
À gommer à tes côtés
Mes mauvais côtés,
À briller pour toi,
J’en ai rayonné sur moi…
Meilleur que moi,
Je le suis devenu pour toi.
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4. |
Comme à la guerre
04:48
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Il y a les trappeurs, chasseurs de cœur
Qui n’ont pas eu d’âme comme sœur,
Il y a les dragueurs, pêcheurs de bars
Qui préfèrent les prises au hasard…
Tous ces braconniers, sans foi ni loi,
Ont les yeux des oiseaux de proie :
Ils croient que séduire, c’est prendre au piège,
Alors que c’est tenir un siège…
Moi, j’ai d’autres manières ;
J’ai l’amour militaire ;
Je vais à l’amour comme à la guerre ;
La déclaration est nécessaire.
J’établis ma stratégie et je sais que je passerai la nuit
En pays conquis…
Avant l’offensive, il faut trouver
Le décor des hostilités :
Un coin retiré pour faire le guet
Sur un endroit bien fréquenté.
Choisir une cible, une accessible ;
Ne pas demander l’impossible !
Guetter patiemment le bon moment :
Etre opportun, c’est important !
C’est le nerf de la guerre
Dans l’amour militaire…
Je vais à l’amour comme à la guerre ;
La déclaration est nécessaire.
J’établis ma stratégie et je sais que je passerai la nuit
En pays conquis…
Je vais à la bouche comme au front ;
Je tiens en joue puis exécution.
J’ai choisi ma stratégie et si je préfère les fleurs aux fusils,
C’est par diplomatie…
Une fois l’assaut lancé,
Plus question de se laisser intimider,
Oublier pertes et mises à mort,
« Per te mi amor »
On peut se trouver à charme égal
Avec des gars en collatéral,
On peut même jouer avec la chance
Et s’attaquer à une alliance :
Un concurrent,
Ça vous motive un conquérant !
Qui est vain : le cœur ou bien le *** ?
C’est bien connu, dans ces combats, l’inconnue ce n’est pas le soldat,
Mais qui a son bras droit ?
Je vais à l’amour comme à la guerre…
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5. |
Contretemps
07:29
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Avec le temps,
Avec le temps va, vous savez tout ça…
Mais sans le temps,
Sans le temps tout s’en va, sans qu’on le voie…
Avec ou sans,
Il s’en fout, il s’enfuit, jamais n’attend.
Parfois ça prend,
On passe un mauvais moment à penser
A tous les temps
Qu’à notre vie on pourrait conjuguer
Car on comprend
Qu’à ce jeu, le plus dur, c’est le présent…
Les déprimés savent que les comprimés
Ne soignent que les effets,
De même on n’peut pas faire mieux contre le temps que ce médicament :
Prendre un contretemps…
Oublier les voix qui disent « tu devrais pas »
Et se libérer des grilles de l’agenda -
Y’a bien que le temps pour toujours trouver un emploi –
Ecouter les notes qui flottent et s’évaporent,
Se laisser baigner, bercer, comme on s’endort,
Juste quelques longueurs d’onde et revenir au bord,
Ça vaut le chlore…
C’est dans le vent,
C’est en courant qu’on est dans le courant,
En oubliant
Que ceux qui courent tournent en rond bien souvent.
En nous pliant,
Ce vent pousse nos vies à l’auparavant…
On ne ressent la force de ce courant
Qu’à contre-courant
De même on n’peut pas faire mieux contre le temps que ce médicament :
Prendre un contretemps…
Oublier les voix qui disent « tu devrais pas »
Et se libérer des grilles de l’agenda -
Y’a bien que le temps pour toujours trouver un emploi –
Ecouter les notes qui sonnent avant d’entrer
En nous faire le vide pour mieux y résonner,
Juste quelques notes de passage trop vite échappées
Mais qui nous ont fait,
Ont fait leur effet,
Déranger, dérégler,
Le cours de nos vies minutées…
S’arrêter, se retourner,
Revenir en arrière, voir ce qu’on y a laissé,
Se retrouver, se réparer,
Revenir au cœur, la seule vraie horloge, et s’écouter vibrer…
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Bastien Lucas Saint Amand Montrond, France
Il y a dans les yeux de Bastien Lucas le bleu pâle du ciel et de la mer du Nord qui l’ont vu naître à Calais. Souvenir du vent, de l’espace et de ces plages infinies à la mélancolie douce et froide. Ingrédients que l’on retrouve dans la poésie de cet auteur-compositeur. Un petit quelque chose du monde de Mathieu Boogaerts qui aurait croisé celui des musiques élaborées d’un William Sheller. ... more
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